L’avenir de Martin-Pouret s’écrit désormais à Boigny-sur-Bionne, après avoir trôné plus de 2 siècles en terre fleuryssoise. L’emblématique maître vinaigrier vient en effet de déménager ses cuves et son savoir-faire entre les murs d’un bâtiment de 12 mètres de hauteur, de près de 5000 m², au cœur d’un terrain qui en affiche le double, à la hauteur de l’ambition d’un des fleurons de la gastronomie française, qui compte bien grâce à cet équipement flambant neuf et un investissement record « doubler sa capacité de production ».
Et c’est devant une foule des grands jours, vendredi 13 septembre, que Paul-Olivier Claudepierre et David Matheron, à la tête de l’entreprise depuis 5 ans, ont symboliquement coupé le ruban et invité les visiteurs (dont le chef de l’Élysée, Fabrice Desvignes, très friand de la marque) à découvrir leurs installations, où se mêlent élégamment tradition et modernité, à l’instar de la gamme de produits qu’ils proposent désormais.
le 12/09/2024
Martin-Pouret entre dans une nouvelle ère
C’est à Boigny-sur-Bionne que l’emblématique maître vinaigrier a installé son tout nouveau site de production, à la hauteur de ses gourmandes ambitions.
Boutique, visites guidées, cours de cuisine…
Un lieu qui, au-delà d’un simple espace de production, a été pensé de façon à intégrer une élégante boutique ouverte au grand public, avec vue imprenable sur les 900 tonneaux de fermentation, ainsi qu’un véritable « parcours de tourisme et de savoir-faire, à la découverte de cette tradition ancestrale que nous perpétuons, véritable image de la gastronomie orléanaise », une visite guidée immersive, instructive et ludique. « Notre rêve serait qu’aucun petit Orléanais n’entre en 6e sans être passé par chez Martin-Pouret, pour apprendre l’histoire du vinaigre, la façon dont on le fabrique, et qu’il soit fier de cet emblème de la ville », imagine déjà Paul-Olivier Claudepierre entre deux impressionnants foudres en bois de quelque 40.000 litres.
Au rayon nouveautés, également, la vaste cuisine moderne, pour « y inviter des chefs, organiser des masterclass, de cours de cuisine qui mettront en avant nos produits », et des projets à l’échelle de son nouveau quartier, dans lequel le petit Martin devenu grand s’est déjà intégré. « Il y a beaucoup d’entreprises autour, et donc la possibilité d’installer devant des food-trucks pour faire se rencontrer tout le monde, organiser des afterworks, des apéros, parce que la gastronomie c’est avant tout le partage, les échanges… »
En termes d’ambition et de motivation, une chose est sûre, Martin-Pouret n’est pas prêt à mettre de l’eau dans son vin !
📷Didier Depoorter
✏️Michaël Simon
Tradition respectée, vendredi 13 octobre, avec le coupé de ruban tricolore, en présence de très nombreux élus, partenaires et invités.
Aux côtés de Paul-Olivier Claudepierre et David Matheron, le chef de l'Élysée, Fabrice Desvignes, très friand des produits Martin-Pouret.