Le projet de parc de Loire, porté par Orléans Métropole, vise à créer un parc naturel urbain de plus de 340 hectares, entre la levée des Capucins et le Bois de l’île. Il s’appuie sur ce qui fait sa force : la Loire, l’écosystème lié à la forêt, aux étangs, et les activités. Au cœur de cet espace situé sur les communes d’Orléans, de Saint-Jean le Blanc et de Saint-Denis en Val, se trouve notamment la base de loisirs de l’île Charlemagne, d’une superficie de 70 hectares, permettant la pratique d’activités comme les sports nautiques, la course à pied ou encore le VTT.

Le projet se situe dans un environnement naturel classé au patrimoine mondial de l’Unesco, zone Natura 2000 et zone naturelle d’Intérêt écologique, faunistique et floristique. Il s’articule autour de deux principes :

- la protection et la valorisation de l’environnement. Il faut écho au Muséum d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement qui ouvrira ses portes fin 2019,

- le maintien et le développement des loisirs.

Le plan-guide veille à ce juste équilibre entre zones de fréquentation du public et zones de retrait écologique permettant de préserver la richesse exceptionnelle du site. 

D’ouest en est se déroule ainsi ce « fil de Loire » reliant sur environ 5 km différents univers : sports urbains, sable et raquettes, nautique, détente, pleine nature (pêche…)… 

Ce cheminement existe pour partie, mais nécessite d’être amélioré pour permettre la balade de bout en bout. Des aménagements ont été engagés dès 2019, en plus des structures de jeux pour enfants accessibles dès le printemps. Des travaux sont également programmés à l’automne 2019 pour permettre à l’île Charlemagne de recouvrer la qualité des eaux de baignade en agissant sur la filtration naturelle, l’alimentation en eau, en étendant les plages pour éviter la concentration. Ceci ne permettra pas de stopper les phénomènes naturels observés en pleine saison mais de les décaler à des périodes moins pénalisantes pour les usagers.

La réflexion porte aussi sur les accès et les usages du parc situé à 80% sur Saint-Denis en Val. Il s’agit d’avoir une approche raisonnée du stationnement et des déambulations pour éviter toute nuisance aux habitants et riverains. L’objectif est donc de favoriser les circulations douces (piétonne, cycliste), les navettes fluviales, sans oublier l’accès côté nord (au niveau de Saint-Jean de Braye) par une passerelle qui rejoindra l’île Charlemagne. L’installation de barrières, ainsi que du gardiennage, va également permettre de sécuriser le site.
Le mode de gestion du Parc de Loire n’est pas encore arrêté. Un avis de sourçage a été lancé en février 2019 pour identifier des opérateurs intéressés de développer des activités de loisirs, compatibles avec la préservation de l’environnement, au sein du futur "Parc de Loire".