Sport
le 03/04/2023
Ici, ici, c’est l’A-RE-NA !
Pour son premier match dans sa toute nouvelle salle, l’OLB a enflammé l’Arena et régalé les 9.503 spectateurs présents, un record d’affluence pour un match de Pro B. Une victoire 98-78 face à Angers inoubliable.
L’OLB ne pouvait rêver d’une plus belle première. Les spectateurs présents samedi soir non plus.
Dans une Arena en fusion, les basketteurs orléanais ont fait exploser l’Étoile Angers 98-78. Mais ce n’est pas uniquement cette très belle victoire, pleine de promesses pour l’avenir, que joueurs, entraîneur, public et médias retiendront de cette belle soirée. Celle qui aura fait couler beaucoup d’encre, fait briller les yeux amoureux du ballon orange, frissonner de plaisir, chanter et crier petits et grands, et aura poussé son équipe résidente à se surpasser, la véritable star du soir, et de bien d’autres à venir, est sans conteste possible le nouvel écrin de l’OLB : l’Arena de CO’Met. Garnie de 9.503 supporters, un record d’affluence pour un match de Pro B, la belle a fait l’unanimité, du parquet aux tribunes supérieures.
L'OLB change de dimension
« On se croirait aux States, devant un match de NBA ! », s’enthousiasme Nathan, ado à casquette US vissée sur le crâne, les yeux rivés sur l’immense cube lumineux où il vient d’être choisi par la caméra pour improviser un pas de danse. Une « dance cam » comme on l’appelle, justement, au pays où le basket est roi et le show légion. Cette première des Orléanais dans leur nouvel écrin, avec leur maillot spécialement conçu pour l’événement, habile clin d’œil à la structure en résille du tout nouveau complexe, Cyril et son fils Julian ne l’auraient ratée pour rien au monde. Drapeau de son équipe favorite en main, le petit bonhomme d’à peine 10 ans, des étoiles plein les yeux, s’époumone au rythme des slogans scandés par le speaker et les inconditionnels Magic Sup, « Ici, ici, c’est OR-LÉ-ANS ! », sous le regard fier de son papa. « L’ambiance est exceptionnelle, on n’avait pas l’habitude de vivre ce genre de choses dans la région ! C’est le jour et la nuit avec le Palais des sports, et un très bel outil pour le club et le futur ! », confie Cyril avant d’être interrompu par Julian, bien décidé à surenchérir. « Non mais c’est génial, ça fait plein de bruit, il y a de la musique tout le temps, des lumières partout, et l’écran est géant, c’est une soirée de ouf ! »
Delphine, présidente des Magic Sup, le club des supporters d’Orléans Loiret Basket, abonde en ce sens. « On a vécu un moment magnifique, tout y était, l’ambiance, le scénario du match, l’attitude des joueurs, le résultat. En tant que supportrice, j’ai fait pas mal de déplacements à travers la France pour encourager le club, mais un club résident dans un outil pareil, ça n’existe pas ailleurs, c’est du jamais vu ! Ça offre énormément d’espoir pour l’avenir, ça donne vraiment envie de remonter au plus vite, pour vivre de magnifiques affiches au sommet »
Public, joueurs et entraîneur à l'unisson
Même son de cloche du côté des joueurs et du staff, où après-match, l’émotion se mêlait à l’enthousiasme et à l’optimisme.
« On a tellement parlé de cette salle, on l'a tellement attendue... J'ai encore du mal à réaliser, je me pince encore pour savoir si c’est vrai ! La soirée a été magique. Le public a répondu présent, les joueurs aussi, je remercie tout le monde, c’était incroyable ! », décrit le coach, Germain Castano, sous le regard complice et heureux de son capitaine, Malela Mutuale, qui honorait face à Angers son 200e match sous le maillot orléanais. « Dès l’échauffement, on a ressenti une atmosphère nouvelle, on a senti qu’on allait passer une belle soirée. On sentait des vibrations dans les jambes à chaque panier, c’était fou, indescriptible. Je remercie le public d’avoir répondu présent, j’espère qu’eux aussi ont apprécié, et on leur donne rendez-vous pour les prochains matchs à domicile. Avec cette nouvelle salle, ce groupe, uni, ce public, on peut aller chercher quelque chose de beau ».
? Lien vers la billetterie des prochains matchs en cliquant ici.
✍️ Michaël Simon
? Orléans Métropole / Didier Depoorter