Connaissance et prévention des risques

Le territoire métropolitain est soumis à des risques d’inondation par débordement de la Loire, mais également de nombreux cours d’eau, par ruissellement lors d’événements pluvieux intenses ou encore par remontée de nappes.

Le risque mouvements de terrain est également très présent sur le territoire, en particulier en lien avec la présence de nombreuses carrières et de phénomènes karstiques (création de vides suite à l’érosion progressive des calcaires par effet principalement de l’eau) ainsi que des phénomènes de retrait-gonflement des argiles, à l’origine de plus de la moitié des arrêtés de catastrophe naturelle.

En outre, les effets du changement climatique rendent les phénomènes météorologiques (tempêtes, canicules, sécheresses, …) de plus en plus précoces, intenses et fréquents et ne se limitent plus aux mois d’hiver ou d’été, des événements peuvent également survenir au printemps et en automne.

De plus, les feux de forêt et de végétation qui se limitaient principalement aux régions du Sud de la France, voient leur risque remonter vers le nord, en touchant maintenant la région Centre Val de Loire, ce qui nécessite notamment un changement de pratique dans la gestion des espaces forestiers.

Sites utiles :

https://vigilance.meteofrance.fr/fr

https://www.vigicrues.gouv.fr/

Le territoire métropolitain abrite plusieurs sites industriels classés Seveso dont certains font l’objet d’un Plan de Prévention des Risques Technologiques (qui permet de règlementer l’urbanisation et les activités autour de ces sites à risques et ainsi de limiter les enjeux exposés à ces aléas) : c’est par exemple le cas du dépôt pétrolier de Saint-Jean de Braye. La survenue d’un événement accidentel sur ces sites peut entraîner des conséquences immédiates et graves pour le personnel, les riverains, les biens et l’environnement, ce qui constitue un risque industriel (risque toxique, de surpression ou thermique en fonction des sites).

Orléans Métropole dispose également d’un réseau de transport de matières dangereuses (canalisations ou transport routier/ferroviaire) qui permet l’acheminement de différents produits chimiques, pétroliers ou de gaz de ville.

Enfin, dans un rayon de 100 km autour de la métropole Orléanaise, se trouvent trois centrales nucléaires :

• Le Centre National de Production d’Électricité (CNPE) de Saint-Laurent-des-Eaux (41) 

• Le CNPE de Dampierre-en-Burly (45) dont la ville d’Orléans est ville d’accueil en cas d’évacuation des habitants dans un rayon de 5 km

• Le CNPE de Belleville (18)

La pandémie du COVID en 2020 a été l’occasion pour la collectivité de mettre en place des procédures de gestion du risque d’épidémies/pandémies qui confortent désormais les plans de continuité d’activité de la collectivité.

Héritage du passé industriel des territoires, la gestion des sites et sols pollués se trouve à la croisée des chemins entre risques technologiques et risques sanitaires. Le recensement de ces sites permet d’éviter qu’un nouvel aménagement de ces lieux ne génère un risque sanitaire pour les futurs occupants. Cela passe notamment par la réalisation d’études de sols voire, si besoin, de travaux de dépollution avant toute nouvelle construction de logements ou changement d’usage.

Comme d’autres territoires, la métropole peut être concernée par des risques sociétaux tels que le risque de cyberattaque, ou encore les risques dits de nombreuses victimes (attentat, mouvements de foule, accidents de transports…).

Changement climatique, pollution, dégradation de la biodiversité…

Concernant les pollutions atmosphériques, la surveillance de la qualité de l’air est assurée par Lig’Air, association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en région Centre-Val de Loire. La métropole orléanaise est équipée de 5 stations de mesure en continu, installées à Orléans, Orléans La Source, Saint-Jean de Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle et à Marigny-les-Usages. Les actions visant à préserver la qualité de l’air et des milieux sont intégrées dans le Plan Climat Air Energie Territorial d’Orléans Métropole ainsi que dans les feuilles de route de la Transition écologique.